Romain Bastard
Compositeur, organiste, pianiste, interprète, improvisateur, Romain Bastard est né en Normandie dans une famille d’artistes. Il débute sa formation au Conservatoire de Caen où il reçoit des cours d’écriture dès l'âge de 12 ans. Puis aux Conservatoires Nationaux Supérieurs de Paris et de Lyon où il obtient le Master de composition, en contrepoint, harmonie et fugue.
Travaillant comme organiste à l’Abbaye aux hommes de Caen, puis pianiste pour de nombreux choeurs et pour des instrumentistes et des danseurs, il est amené à voyager autour du monde : USA, Canada, Suisse, Belgique, Espagne, Italie...
Il compose dès l'âge de 8 ans dans différents styles. Il y expérimente des harmonies personnelles et différentes techniques. Son chemin s’ouvre, grâce à des rencontres de musiciens de divers horizons : du paysage contemporain à l’orgue baroque, en passant par le jazz ou les musiques traditionnelles. Romain Bastard suit les masterclasses des compositeurs invités au festival de musique actuelle de Caen : Ligeti, Fedele, Taïra, Dusapin... C’est à cette époque qu’il ressent le besoin de lier pratique instrumentale et pratique de la composition dans la lignée des « interprètes-compositeurs ».
Dès lors, ses différentes pratiques s’enrichissent mutuellement, tel dans l’accompagnement des films muets ou la composition de chants liturgiques. Son catalogue contient, outre des arrangements des Variations Goldberg, des pièces pour flûte, trio à cordes, soprano, choeur d’enfants et pour choeur mixte.
Le 15 Août 2017 est créée avec succès sa Messe de l’Assomption à Granville, commande du festival « On the roc ». Elle est chantée dans près d’une dizaine de lieux : le Mont Saint Michel, l’abbaye de la Lucerne d’Outremer, dans le cadre du festival « Via Aeterna » créé par René Martin.
Romain Bastard présente ici son dernier travail, inspiré des architectures romanes, souples et magnifiques, en résonance avec les textes bibliques : un cycle de "trois Motets" à 6 et 7 voix, commandés par Les Voix Animées ("Salve Regina", "Eli, Eli, Lama sabactani ?" et "Pater Noster").